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La ville de Melle a un patrimoine bâti exceptionnel. C'est pour mieux le mettre en valeur qu'elle a développé, depuis trente ans, une politique culturelle volontariste, orientée vers l’art contemporain.

Cette politique culturelle se traduit par la mise en place d’expositions dans les lieux de patrimoine bâti (églises, temple, hôtel de Ménoc) et végétal (parcs, Chemin de la Découverte), mais aussi et surtout dans toute la cité. En 2003, la première Biennale internationale d’art contemporain a eu lieu. Depuis, huit biennales ont permis de mettre en valeur le coeur de la cité et de rendre l'art accessible au plus grand nombre. Plus de 160 000 visiteurs et 150 artistes du monde entier sont venus découvrir les pépites exposées dans cet écrin mellois. L'identité artistique est un marqueur fort du territoire.

 

 

Les biennales passées

 

  • Biennale 2024 "Nous merveillons" 

La 10e édition "Nous Merveillons" laissait découvrir une exposition dans le prolongement de la pensée de Gilles Clément. Un parcours de visite qui invitait à une expérience immersive et sensible, afin d'éveiller les consciences et de redonner goût à l'emerveillement. 

Nous merveillons s'inspirait des bocages pour faire proliférer dans la ville une pensée en buisson, un fourmillement de questionnements et le prélude d'une symbiose avec le vivant. 

Direction artistique : Evariste Richer

Catalogue de la biennale 2024

 

  • Biennale 2022 "Les rêves du monde"

La 9e édition "Les Rêves du Monde" laissait découvrir une exposition pensée comme un voyage immobile. Une promenade dans le petit monde de Melle à la découverte de lieux et d’œuvres de tous horizons qui se muaientt en vaisseaux. S'ouvrait alors un autre monde riche de ses infinis et de ses rêves, un monde où tout est possible.

Direction Artistique Ville de Melle et FRAC Poitou-Charentes

Catalogue de la biennale 2022

 

>> En 2020, l'exposition "Les Rêves du Monde" avait été imaginée en partenariat avec le Fond Régional d'Art Contemporain (FRAC) Poitou-Charentes. Pensée comme une invitation au voyage immobile, elle devait amener les visiteurs à déambuler de juillet à septembre dans le coeur de la cité melloises pour découvrir les oeuvres exposées à l'Hôtel de Ménoc, l'Eglise Saint-Savinien, l'Eglise Saint-Pierre et l'Espace Goirand.

En raison de la crise sanitaire, ce projet n'a pas pu voir le jour.

 

  • Biennale 2018 " Le grand monnayage"

La 8ème édition s'est inscrite dans un thème aussi vaste que légitime, Le Grand Monnayage, qui tout en évoquant les fameuses Mines d’argent de Melle, s'est avéré être un terrain de réflexion autour des notions de pierre et de métal, de création de valeur, d’échanges..  La direction artistique a été assurée par Chloé Hipeau-Disko et Frédéric Legros.

Catalogue de la biennales 2018

 

  • Biennale 2015 " Jardiniers terrestres Jardiniers célestes"

Constellation de sens et d’étonnements, Biennale 2015 s’invente sur une pensée d’Aimé Césaire, au double engagement poétique et politique, qui a fait de son œuvre l’odyssée d’une prise de conscience. Loin de tout anthropocentrisme, cette pensée met en acte une éthique et une esthétique de la corrélation, de la coopération, de l’interaction, de l’interdépendance et replace l’homme dans l’univers, au cœur du mouvement vital, les pieds sur terre, au balcon de l’infini qui borde nos existences.

Catalogue de la biennale 2015 

 

  • Biennale 2013 "Etre humain et le savoir ensemble"
La VIè Biennale a marqué en 2013 ses dix ans de création. Son titre programmatique est emprunté au jardinier philosophe Gilles Clément. Elle a réuni 32 artistes et poètes français et internationaux.
 
  • Biennale 2011 " Habiter la terre"

Après s'être tourné vers l'altérité, le mieux vivre ensemble, la relation à la nature, les enjeux environnementaux et les nécessités écologiques, la biennale de 2011 s'est construit avec des artistes qui continuent de tisser des liens entre le monde, l'histoire et les réalités de notre époque à travers notamment les questions migratoires, les droits fondamentaux, le multiculturalisme.

Catalogue de la biennale 2011 

 

  • Biennale  2009 « être arbre être nature »

Cette édition a prolongé cette inscription de l’art « in situ et in tissu » de la vie de la cité avec des artistes qui travaillent avec et dans la nature, expriment une intelligence avec la terre et ses ressources, sa conservation, sa préservation et affirment une aptitude à traduire un certain bonheur d’exister… ensemble.

Catalogue de la biennale 2009

 

  • Biennale 2007 « Eau, air, terre : la sagesse du jardinier »

« Les activités dévastant l’environnement et les sociétés se poursuivent, nous sommes aujourd’hui face à un défi qui exige un changement de pensée pour que l’humanité cesse de menacer le système qui soutient son existence. » Cet extrait du discours à Oslo de Wangari Maathai, Prix Nobel de la Paix, est le terreau fertile avec lequel fut élaborée la IIIe Biennale de Melle.

Catalogue de la biennale 2007

 

  • Biennale 2005 « Vies-à-vies /Portrait de ville »

La faculté de connaître, de se connaître, d’être en relation fonde cette seconde Biennale « Vies à vies / Portait de ville » qui se construit sur l’altérité et prend appui sur une réflexion du généticien Albert Jacquard : « La nature nous a donné tous les organes pour devenir humains, mais elle ne nous a pas indiqué le chemin à suivre. Pour parvenir à cet exploit fabuleux qu’est la capacité à se savoir être, il faut bénéficier du regard des autres. Le village, la ville, la nation devraient être le lieu de ce tissage. Cela suppose pour chaque regard de rencontrer un autre regard, humain face à face, sans hiérarchie, sans trace de mépris. »

Catalogue de la biennale 2005 

 

  • Biennale 2003 « L’art d’être au monde »

Avec « L’Art d’être au monde », sous la direction artistique de Dominique Truco, la première Biennale internationale d’art contemporain s'est construite et déployée à l’échelle de la ville entière. 38 artistes internationaux ont réalisé, dans le cadre de courtes résidences, des oeuvres nouvelles dans 70 lieux publics ou privés de la ville. Plus de 300 oeuvres ont habité la ville et ont pu être découvertes lors de cette première biennale.

« La fonction de l’artiste c’est de prendre, dans son atelier, le monde en réparation, comme il vient, par fragments », écrivait le poète Francis Ponge dans L’Atelier contemporain. « L’art d’être au monde » incarne cette pensée de Francis Ponge et met en acte cette fonction de l’artiste dans la ville, nourrissant rencontres et créations pertinentes entre les artistes, les contextes et les habitants. Inventer et mettre ici en oeuvre des liens nouveaux de création et de fréquentation d’oeuvres d’art, à l’échelle de la ville dans sa stimulante diversité humaine, culturelle, environnementale, patrimoniale, pour offrir à chacun les chemins d’un quotidien à la croisée de plus de créativité et d’humanité, tels sont les fondements du projet artistique.

Catalogue de la biennale 2003

 

L’art contemporain dans la ville de Melle : origine et évolution, 1989-2009

Dès 1989, dans le paysage artistique du Poitou-Charentes, la ville de Melle prend un caractère d’exemplarité en confiant à l’artiste Danois Knud Viktor la création d’une oeuvre sonore Éclat d’argent dans l’un de ses sites géologiques et historiques majeurs : les Mines des Rois Francs. Son engagement en faveur des arts plastiques se confirme avec une première programmation culturelle dans le patrimoine historique de Melle,

 Lors de « L’été roman et promenades contemporaines », sous la direction artistique d’Henri-Michel Borderie, des artistes plasticiens « imagiers du son » investissent la Triade romane et offrent leurs interprétations. On retient l’installation sonore et les lumières noires de Christina Kubisch, en l’Église Saint-Pierre pour les hirondelles de l'église Saint-Pierre et la création du M-H Tronic, diffuseur de musiques sacrées et rituelles du monde entier, alors installé en l’Église Saint-Hilaire.

Du «Roman de la Nature» à «Romanes»

De 1991 à 1995, avec « Le Roman de la Nature » se créent des liens entre le milieu végétal et les artistes. L’intervention de Claude Nuridsany et de Marie Perennou, en 1991, marque cette période.

Avec la création en 1996 de « Romanes », festival d’art contemporain, la ville de Melle poursuit son engagement en faveur des artistes dans le prestigieux patrimoine roman de la cité, sous la responsabilité artistique de Michelle Guitton. Des oeuvres sont produites in situ.

Les artistes invités interprètent l’esprit des lieux, ainsi : "Les trois primaires perpétuelle" de Yann Kersalé, concepteur-lumière, ou "Sans titre (Derviches tourneurs)" de Michel Blazy en l’Église Saint-Pierre.

Pour célébrer le passage au troisième millénaire, Françoise Quardon réalise une commande publique "Le pont aux roses", place Groussard, en 2002.

 

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